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L'aïkido

Un peu d'histoire

L'aïkido a été inventé par Morihei UESHIBA dans les années 1920. Il s'inspire de plusieurs arts martiaux traditionnels, notamment le jujitsu, le kenjutsu (art du sabre) et le daïto-ryu aikijujutsu, une école ancienne de combat.

Morihei Ueshiba  voulait créer un art martial défensif, axé sur la protection de l'adversaire aussi bien que du pratiquant.

Dans les années 1930 et 1940, l'aïkido commence à se formaliser, mais ce n'est qu'après la Seconde Guerre mondiale que cet art gagne en popularité. L'aïkido se distingue par ses techniques fluides qui utilisent l'énergie de l'attaquant contre lui-même. Plutôt que de chercher à vaincre l'adversaire, le but est de neutraliser l'agression avec le moins de violence possible.

L’aïkido met l’accent sur l’harmonie (ai) et l’énergie (ki), cherchant à intégrer corps, esprit et environnement. Il diffère d'autres arts martiaux car il privilégie la non-résistance et la non-violence, dans un but d'autodéfense et de contrôle des situations conflictuelles.

L'aïkido est aujourd'hui pratiqué dans le monde entier et est reconnu pour ses valeurs de discipline, de respect et de développement personnel.

Les règles sur le tatami

Aussi appelées Reishiki, les règles sur le tatami sont assez faciles à observer, et contribuent au bon déroulement du cours, en respectant l'essence de l'activité et les pratiquants

la tenue

un keikogi (communément appelé kimono)  et une paire de tongs ou claquettes pour se déplacer du vestiaire au tatami.

L'aikidoka veille à avoir une tenue propre pour pratiquer, une hygiène corporelle correcte et des ongles propres et courts.

Les tongs ou claquettes s'enlèvent dos au tatami, avant de monter sur ce dernier et de saluer le mur d'honneur.

Les saluts :

Le premier salut se fait en montant sur le tatami. Ensuite, les pratiquants procèdent à un échauffement individuel jusqu'au début du cours. 

Tout le monde se place alors en seize (à genoux), face au professeur pour procéder au deuxième salut, à genoux cette fois-ci.

Ensuite,  un salut à genoux est réalisé après chaque démonstration technique de l'enseignant pendant tout le cours.

Les pratiquants se saluent debout avant et après chaque échange.

A la fin du cours, un salut à genoux face au professeur est réalisé, puis chaque pratiquant réalise un salut debout en descendant du tatami

La pratique :

Si un pratiquant arrive en retard, il intègre le cours le plus discrètement possible, après l'invitation à monter sur le tapis du professeur.

En aïkido tout le monde pratique avec tout le monde, sans différenciation âge, de sexe, de niveau, et c'est le plus expérimenté qui commence à réaliser la techniques.

Entre deux techniques il faut rapidement se replacer en seize pour suivre la démonstration du professeur. A la fin de la démonstration, tout le groupe salue en seiza.

Sur le tatami il ne faut en aucun cas boire, manger, porter des bijoux et marcher en chaussures.

La sécurité :

Il faut faire chuter son partenaire vers les extérieurs, et s'assurer qu'on a assez de place pour réaliser la technique sans déranger ses voisins. 

Le buki waza ou travail des armes :

Lorsqu'elles ne sont pas utilisées, les armes sont rangées dans leur housse et alignées perpendiculairement au tatami, quand c'est possible. D'autres consignes peuvent être données. Il faut se conformer à ce qui se pratique dans votre dojo ou lors d'un stage à l'extérieur. Le salut en direction du kamiza en entrant sur le tatami :

• le plus simple : maintenir toutes les armes (jo, tanto, bokken) le long du corps et saluer

• cas du bokken seul : pointe et lame vers vous (demander à l'enseignant une démonstration)

A ne pas faire :

• s'appuyer sur ses armes

• enjamber des armes • courir avec des armes

• emprunter des armes (jo, tanto, bokken) sans l'autorisation de leur propriétaire. Avant de pratiquer, s'assurer d'avoir la place nécessaire pour ne blesser personne autour de soi. Contrôler, maîtriser ses gestes (la vitesse peut être source d'accident). Se déplacer sur le tatami : jo, tanto, bokken dans la main droite, tenues verticalement derrière le bras.

Pas d'obligation de salut avec le jo ni avec le tanto.

Place des armes en seiza : les armes sont posées à droite, lames vers soi, pointes à I'opposé du kamiza.

 

Visiteurs, parents

Le silence est de rigueur. N'intervenez pas (ni gestes, ni paroles) pendant le cours SVP.

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